Ce serait près de 46 % des Français qui possèdent déjà un crédit. Ces derniers, après tout, se déclinent de toutes les sortes. Microcrédits, crédits autos, crédits immobiliers : les solutions de financement sont nombreuses. Quand les consommateurs débordent d’idées de projets, de besoins de rénovation ou d’achats immobiliers à réaliser, il est facile de se trouver avec plusieurs crédits à rembourser. La solution de rachat de crédits continue de se populariser. Que savoir sur cette alternative ?
Le rachat de crédits : une solution à envisager ?
Afin de gérer les difficultés de paiement pendant la crise, notamment, de nombreux emprunteurs ont tenté de négocier des reports de remboursement ou de demander des facilités de paiement. La situation financière, toutefois, tarde à se rétablir. Certains consommateurs peuvent ainsi toujours se retrouver en difficultés. Ou, du moins, s’ils ont retrouvé un niveau stable, ils ne parviennent pas pour autant à rétablir leur pouvoir d’achat. La relance économique française, pourtant, dépend de la possibilité des résidents et consommateurs de pouvoir acheter.
Afin de rééquilibrer leurs finances, certains acteurs comme Partners Finance se spécialisent dans la négociation et la construction de projets de rachat de crédits. C’est une solution à laquelle tous les consommateurs ne pensent pas, estimant peut-être qu’elle est davantage appropriée aux personnes en situation d’endettement. Pourtant, les regroupements de crédits concernent tout type de profils et, surtout, permettent de rassembler tout type de crédits.
Le principe est simple. L’organisme financier rachète les crédits en cours afin de les rassembler en un prêt unique. Le tout est ainsi concentré au sein d’un même établissement, avec un taux renégocié. Chaque mois, il n’y a donc plus qu’une seule mensualité à s’acquitter. Cela limite le nombre de paiements à réaliser et les retards possibles à accumuler. Les courtiers se chargent alors de faire l’intermédiaire entre les différents organismes d’emprunts afin de conclure les contrats et renégocier le nouveau prêt. Le rachat de crédits apporte donc une facilité de gestion et une optimisation de budget. Pourquoi cette solution est-elle intéressante à envisager ?
Quels avantages offre le rachat de crédit ?
Si le regroupement de crédits est une solution à réfléchir, c’est avant tout parce qu’elle permet d’optimiser les finances au quotidien de l’emprunteur. Le souci avec les multiples crédits est donc qu’il y a diverses mensualités, avec des taux différents. En réunissant l’ensemble, un taux plus bas est souvent renégocié, bien que le nouveau crédit puisse s’étendre sur plus longtemps. Cela permet toutefois d’avoir, chaque mois, des mensualités moins importantes à payer.
De fait, le pouvoir d’achat de l’emprunteur se voit amélioré. Le reste à vivre, chaque mois, peut donner plein d’options. Selon les négociations effectuées, des courtiers parviennent à obtenir jusqu’à 60 % de réduction sur les mensualités. Certains profitent même de cette solution pour financer leurs nouveaux projets. Ils peuvent par exemple débloquer un prêt pour un achat immobilier ou pour une nouvelle auto. Le taux de solvabilité du dossier sera bien sûr toujours mis à l’étude.
Selon les propositions des organismes, le rachat de crédit peut même proposer d’office une trésorerie supplémentaire. La banque prête ainsi le montant pour couvrir les dettes, rachetant les crédits existants. Elle donne en prime une certaine somme. Celle-ci sera disponible rapidement et à utiliser à son bon vouloir. Les conditions sont, une fois encore, dépendantes de chaque organisme.
Les avantages paraissent donc nombreux, mais il faut tout de même garder à l’esprit qu’il s’agit d’un emprunt. Il faut donc être en mesure de le rembourser. Le nouveau crédit, en prime, s’accompagnera d’une série de frais à ne pas négliger. L’emprunteur devra compter des frais de dossier, des frais de garantie ou encore le coût de la nouvelle assurance à souscrire. Dans le cas d’un crédit immobilier, par exemple, il faudra en prime engager des frais de remboursement anticipés. À savoir, ces derniers comptent pour 3 % de la somme prêtée restante.
La hausse de prêts accordés explique la popularité du rachat de crédits
L’Association Française des Sociétés Financières publie, chaque mois, l’évolution des chiffres liés aux marchés financiers. Les statistiques sont ainsi évaluées par semestre, afin de faire le point sur le secteur. Les résultats publiés sur les derniers mois n’étaient toujours pas au rendez-vous pour redonner à l’économie le même entrain qu’en 2019, année de référence.
2020, en effet, demeure compliquée comme point de comparaison au vu des nombreux éléments contextuels ayant fragilisé le marché. Il n’y a qu’à voir la fragilité de la Bourse de Paris en pleine crise. Leur point d’intérêt premier porte sur les crédits à la consommation, qui sont particulièrement efficaces pour juger du pouvoir d’achat détenu par les Français.
Malgré des mois un peu en demi-teinte, les résultats sont pourtant à la hausse sur l’ensemble du premier semestre de 2021. Le nombre de crédits à la consommation donnés en 2021 a augmenté de 6,6 %. Cela s’explique de diverses manières. D’abord, beaucoup de Français se sont orientés vers des crédits pour réaliser des travaux énergétiques. Cet engouement a même poussé certains organismes financiers à proposer des prêts spéciaux, estampillés « verts »‘, avec des taux d’intérêts réduits si les fonds étaient liés à la transition écologique.
Ensuite, beaucoup d’entre eux n’hésitent pas à opter pour de mini-prêts ou des prêts consommations de moindres montants, pour réaliser des achats imprévus. C’est un phénomène, d’ailleurs, que la Commission européenne espère davantage encadrer dans les prochains mois pour limiter les risques liés aux consommateurs. Cela leur paraît d’autant plus important après les mois de crises, où les difficultés financières des ménages se sont fait ressentir. Près de 17 % des propriétaires, en milieu de crise sanitaire, ne pouvaient plus rembourser leurs échéances. 26,4 % d’entre eux estimaient ne plus être en mesure de le faire sous peu.